Nous sommes surpris par des événements déstabilisant dans le monde comme la crise financière ayant retenu notre attention. Mais ce n’est pas fini car la vie économique et sociale semble bien déséquilibrée pour ceux qui ont été atteints par la faillite des entreprises. L’homme a une grande responsabilité dans toute gestion. Il est arrivé aussi que le tsunami, loin de l’Europe ne soit pas encore oublié et ne le sera jamais d’ailleurs. De même les tremblements de terre et récemment celui de Haïti,. Il a secoué psychologiquement aussi le monde entier. Puis les inondations ont produit   de nombreux dégâts dans notre pays comme ailleurs les écoulements de boue. Toutes ces catastrophes ont  entraîné une fragilité pour ceux qui   ont été touchés. Les scientifiques essaient d’expliquer les différents phénomènes mais n’ont pas de solution immédiate. Nous pouvons philosopher comme nous voulons mais nous ne pouvons rien contre la nature. Nous ne pouvons pas la maîtriser. Elle règne en maître à tout moment.

Aucun de ces événements n’a laissé un temps de répit pour reconstruire. Des projets se mettent en place afin d’aider les personnes blessées ou dans le deuil à se mettre debout dignement.

Les informations nous arrivent de toutes provenances et nous avons du mal à respirer. Chacun guette ce qui peut arriver demain. De nombreux commentaires sans relâche surtout avec ce grand souffle de nuage de cendres volcaniques. Que risquons-nous ? L’étouffement? La paralysie des activités sur différents plans ? Les commentaires ne cessent d’augmenter et nous retenons notre souffle. Comme si tout allait disparaître. La peur s’agrandit. Mais quand exactement car ces événements nous tiennent en haleine. Beaucoup cherchent dans des calculs incessants comment arrêter ces dangers menaçant l’univers.

En attendant le cœur de l’homme bat à vive allure. Sa respiration est irrégulière. Sa voix est presque étranglée comme s’il allait perdre son
souffle.

Or, ce temps de Pentecôte nous rappelle que « le souffle ténu de Dieu » est présent dans la Création. Ce souffle est permanent. Il est non seulement comme une enveloppe mais aussi il fortifie et nourrit notre âme. Grâce à l’amour de Dieu , nous expirons et nous respirons en même temps avec.

in Bulletin « Vies Protestantes »- Mai/juin 2010 N° 215 par Julia Rafenonirina

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