Vendredi Saint

Luc 22 : 66 – 23 : 49

 

Quand il fait jour, les anciens du peuple, les chefs des prêtres et les maîtres de la loi se réunissent. Ils font amener Jésus devant le tribunal. Et ils lui demandent :

« Est-ce que tu es le Messie ? Dis le nous ! »

« Si je vous le dis, vous ne me croirez pas et si je vous pose une question vous ne me répondrez pas. Mais à partir de maintenant, le Fils de l’homme va être assis à la droite du Dieu Puissant. »

.  « Donc tu es le Fils de Dieu ? »

« Vous le dites vous-mêmes, je le suis.  »

« Nous n’avons plus besoin de témoins. En effet, nous avons entendu nous-mêmes les paroles de sa bouche ».

Ensuite tous se lèvent et amènent Jésus chez Pilate. Là ils se mettent à accuser Jésus en disant :

« Nous avons trouvé cet  homme en train de pousser notre peuple à la révolte. Il empêche les gens de payer les impôts à l’empereur. Il dit qu’il est lui-même le Messie, un roi ».

.  « Est-ce que tu es le roi des juifs » ?

«  C’est toi qui le dis ».

« Je ne trouve pas de raison de condamner cet homme ».

« Dans son enseignement, il pousse le peuple à la révolte. Il a commencé en Galilée, puis il est allé dans toute la Judée, et maintenant, il est venu ici ».

« Est-ce que cet homme est galiléen ?»

On lui répond que Jésus est de Galilée. C’est Hérode Antipas qui gouverne cette région, et il est, lui aussi, à Jérusalem à ce moment-là. Alors Pilate envoie Jésus chez Hérode.

Hérode est très content de voir Jésus. En effet, il a entendu parler de lui, et depuis longtemps il a envie de le rencontrer. Il espère qu’il va le voir faire quelque chose d’extraordinaire. Il lui pose beaucoup de questions, mais Jésus ne lui répond rien. Les chefs des prêtres et les maîtres de la loi sont aussi venus chez Hérode, et ils accusent Jésus avec force. Hérode et ses soldats insultent Jésus et ils se moquent de lui. Pour cela, ils lui mettent un vêtement magnifique. Ensuite Hérode renvoie Jésus chez Pilate. Avant, Hérode Antipas et Pilate étaient ennemis. Ce jour-là ils deviennent amis.

Pilate réunit les chefs de prêtres, les autorités et le peuple. Il leur dit :

« Vous m’avez emmené cet homme en me disant : il pousse notre peuple à la révolte. Alors je l’ai interrogé devant vous. Vous, vous l’accusez, mais moi, je n’ai pas trouvé de raison pour le condamner. Hérode Antipas n’en a pas trouvé non plus puisqu’il l’a renvoyé chez nous. Cet homme n’a donc rien fait pour mériter de mourir. C’est pourquoi je vais le frapper, ensuite je vais le libérer ».

« Fais mourir cet homme ! Libère-nous Barrabas ».

Barabbas a tué quelqu’un quand les gens se sont révoltés. C’est pour cela qu’il est en prison.

« Cloue-le sur une croix, Sur une croix ».

–  « Qu’est ce que cet homme a fait de mal ? je ne trouve pas de raison de le faire mourir »

« Cloue-le sur une croix ! »

« Faites lui ce que vous voulez ! »

Les soldats emmènent Jésus. Ils rencontrent Simon, un homme de Cyrène, qui revient des champs. Ils l’obligent à mettre la croix sur son dos, pour qu’il la porte derrière Jésus.

Une grande foule suit Jésus. Des femmes pleurent et sont dans le deuil à cause de lui. Jésus se retourne vers elles et leur dit :

« Femmes de Jérusalem, ne pleurez pas à cause de moi ! Au contraire, pleurez à cause de vous et de vos enfants. Oui le moment va venir où on dira : elles sont heureuses, les femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfants, celles qui n’ont en jamais eu et qui n’ont pas allaité de bébé. Alors les gens se mettront à dire aux montagnes : Tombez sur nous, Et aux collines : Cachez-nous.  En effet, si on fait du mal à l’arbre vert, qu’est ce qu’on fera donc à l’arbre mort ? »

On emmène aussi deux autres hommes, des bandits, pour les faire mourir avec Jésus.

Ils arrivent à l’endroit appelé «  Le Crâne ». Là, les soldats clouent Jésus sur une croix. Ils clouent aussi les deux bandits, l’un à sa droite, l’autre à sa gauche. Jésus dit :

« Père pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».

Les soldats tirent au sort pour savoir qui aura ses vêtements. Puis ils les partagent entre eux. Le peuple est là et il regarde. Les chefs des juifs se moquent de Jésus en disant :

« Il a sauvé les autres. Eh bien, il n’a qu’à se sauver lui-même., s’il est vraiment le Messie, celui que Dieu a choisi ».

Les soldats aussi se moquent de Jésus. Ils s’approchent de lui et lui offrent du vinaigre en disant :

« Si tu es le roi des juifs, sauve-toi toi-même ».

Au- dessus de Jésus, on a mis une pancarte avec ces mots : C’est le roi des juifs.

Un des bandits cloués sur une croix insulte Jésus en disant :

. « Tu dis que tu es le Messie. Alors sauve-toi toi même et nous aussi ».

Mais le deuxième bandit fait des reproches au premier en lui  disant :

«  Tu es condamné à mort comme cet homme, et tu ne respectes même pas Dieu ? Pour toi et moi, la punition est juste. Oui, nous l’avons bien méritée, mais lui, il n’a rien fait de mal ! Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras comme roi  ».

« Je te le dis, c’est la vérité : aujourd’hui, tu seras avec moi dans le paradis ».

Quand il est presque midi, le soleil s’arrête de briller. Dans tout le pays, il fait nuit jusqu’à trois heures de l’après midi. Le rideau qui est dans le temple se déchire au milieu, en deux morceaux. Jésus pousse un grand cri. Il dit :

« Père, je remets ma vie entre tes mains ».

Et après qu’il a dit cela. Il meurt. L’officier romain voit ce qui est arrivé et il dit :

« Gloire à Dieu, cet homme était vraiment un juste ! »

Beaucoup de gens sont venus pour regarder ce spectacle. Ils voient ce qui est arrivé. Alors tous rentrent chez eux, pleins de tristesse. Tous les amis de Jésus et les femmes qui l’ont accompagné depuis la Galilée se tiennent assez loin. Ils regardent ce qui se passe.